Les États-Unis, le Royaume-Uni et Singapour se démarquent en tant que plus grands contributeurs aux flux de transferts de fonds vers l'Inde.
L'Inde a atteint un jalon remarquable en 2023 en se plaçant en tête des classements mondiaux des transferts de fonds avec un montant stupéfiant de 125 milliards de dollars, selon la Banque mondiale. La position de l'Inde en tête des classements mondiaux des transferts de fonds reflète la force et l'impact de sa diaspora mondiale, marquant leur contribution économique à leur pays d'origine.
Cela est particulièrement notable compte tenu de la taille et de la dispersion de la diaspora indienne, qui constitue une main-d'œuvre importante dans divers pays, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, à Singapour et dans les nations du Conseil de coopération du Golfe.
Selon le dernier rapport Migration et développement de la Banque mondiale publié le 18 décembre 2023, le flux total de transferts de fonds vers les pays à faible et moyen revenu (PFMR) a atteint environ 669 milliards de dollars en 2023. La part de l'Inde, d'un montant de 125 milliards de dollars, enregistre une augmentation significative par rapport au chiffre de l'année précédente, qui était de 111,22 milliards de dollars. Cette croissance porte la contribution de l'Inde aux transferts de fonds en Asie du Sud à 66 % en 2023, contre 63 % en 2022.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et Singapour se positionnent comme les contributeurs les plus importants aux entrées de transferts de fonds en Inde, représentant ensemble 36 % du total. Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), en particulier les Émirats arabes unis, jouent également un rôle substantiel, contribuant à hauteur de 18 % aux entrées de transferts de fonds en Inde.
Plusieurs initiatives gouvernementales ont joué un rôle clé dans stimuler ces transferts de fonds. La liaison de l'Interface de paiements unifiée (UPI) de l'Inde avec les systèmes de paiement de Singapour et la coopération entre l'Inde et les Émirats arabes unis, qui implique l'utilisation de devises locales pour les transactions transfrontalières, ont considérablement facilité le flux des transferts de fonds.
L'Inde a également mis en place des programmes de dépôts non résidents, attirant des devises étrangères substantielles. Selon le rapport de la Banque mondiale, les dépôts non résidents en Inde s'élevaient à 143 milliards de dollars en septembre 2023, soit une augmentation de 10 milliards de dollars par rapport à l'année précédente.
Le rapport indique que le coût des transferts de fonds joue un rôle crucial dans ces flux. L'Asie du Sud, et en particulier le corridor des transferts de fonds entre l'Inde et la Malaisie, affiche les coûts de transfert les plus bas au niveau mondial, s'élevant à seulement 1,9 %. Ce facteur, associé à la solidité des marchés du travail et à la baisse de l'inflation dans les pays sources à revenu élevé, a joué un rôle déterminant dans la hausse des transferts de fonds vers l'Inde.
Cependant, la Banque mondiale met en garde contre les risques potentiels, notamment la possibilité d'une baisse du revenu réel des migrants en 2024 en raison de l'inflation mondiale et des perspectives de faible croissance. Malgré ces préoccupations, les transferts de fonds vers les pays à faible et moyen revenu devraient continuer à croître, bien que moins rapidement, au cours des prochaines années.
Plus important encore, ce rapport met en lumière l'impact multifacette de ces flux financiers sur l'économie indienne. La signification de ce phénomène va au-delà de la simple valeur monétaire ; elle reflète une interaction complexe entre la migration mondiale, la politique économique et le rôle pivot de la diaspora indienne.
Cela est particulièrement notable compte tenu de la taille et de la dispersion de la diaspora indienne, qui constitue une main-d'œuvre importante dans divers pays, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, à Singapour et dans les nations du Conseil de coopération du Golfe.
Selon le dernier rapport Migration et développement de la Banque mondiale publié le 18 décembre 2023, le flux total de transferts de fonds vers les pays à faible et moyen revenu (PFMR) a atteint environ 669 milliards de dollars en 2023. La part de l'Inde, d'un montant de 125 milliards de dollars, enregistre une augmentation significative par rapport au chiffre de l'année précédente, qui était de 111,22 milliards de dollars. Cette croissance porte la contribution de l'Inde aux transferts de fonds en Asie du Sud à 66 % en 2023, contre 63 % en 2022.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et Singapour se positionnent comme les contributeurs les plus importants aux entrées de transferts de fonds en Inde, représentant ensemble 36 % du total. Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), en particulier les Émirats arabes unis, jouent également un rôle substantiel, contribuant à hauteur de 18 % aux entrées de transferts de fonds en Inde.
Plusieurs initiatives gouvernementales ont joué un rôle clé dans stimuler ces transferts de fonds. La liaison de l'Interface de paiements unifiée (UPI) de l'Inde avec les systèmes de paiement de Singapour et la coopération entre l'Inde et les Émirats arabes unis, qui implique l'utilisation de devises locales pour les transactions transfrontalières, ont considérablement facilité le flux des transferts de fonds.
L'Inde a également mis en place des programmes de dépôts non résidents, attirant des devises étrangères substantielles. Selon le rapport de la Banque mondiale, les dépôts non résidents en Inde s'élevaient à 143 milliards de dollars en septembre 2023, soit une augmentation de 10 milliards de dollars par rapport à l'année précédente.
Le rapport indique que le coût des transferts de fonds joue un rôle crucial dans ces flux. L'Asie du Sud, et en particulier le corridor des transferts de fonds entre l'Inde et la Malaisie, affiche les coûts de transfert les plus bas au niveau mondial, s'élevant à seulement 1,9 %. Ce facteur, associé à la solidité des marchés du travail et à la baisse de l'inflation dans les pays sources à revenu élevé, a joué un rôle déterminant dans la hausse des transferts de fonds vers l'Inde.
Cependant, la Banque mondiale met en garde contre les risques potentiels, notamment la possibilité d'une baisse du revenu réel des migrants en 2024 en raison de l'inflation mondiale et des perspectives de faible croissance. Malgré ces préoccupations, les transferts de fonds vers les pays à faible et moyen revenu devraient continuer à croître, bien que moins rapidement, au cours des prochaines années.
Plus important encore, ce rapport met en lumière l'impact multifacette de ces flux financiers sur l'économie indienne. La signification de ce phénomène va au-delà de la simple valeur monétaire ; elle reflète une interaction complexe entre la migration mondiale, la politique économique et le rôle pivot de la diaspora indienne.